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Les 5 tendances du marketing digital 2020.

Publié le 22 janvier 2020

Si vous n’avez pas eu la chance d’assister à notre intervention lors du So Nice Tweet de janvier sur le thème des Tendances Digitales de 2020, cet article est fait pour vous !L’équipe d’Ébène vous confie ses 5 tendances digitales coups de cœur que nous réserve 2020. À vos smartphones !

Passer une commande entièrement via les réseaux sociaux ce sera désormais possible. Le Social Shopping est le résultat d’une rencontre entre l’e-commerce et les réseaux sociaux. Il permet de développer des fonctionnalités autour de l’acte d’achat : notation ou avis, retour d’expérience, recommandation… Le consommateur, devient un consom’acteur, autrement dit, il prend sa place dans la décision d’acte d’achat et exerce un pouvoir d’influence auprès des acheteurs sur le web. On parle alors de bouche-à-oreille digital catalysé par la viralisation inhérente aux réseaux sociaux.

La nouveauté en 2020 ? La possibilité d’effectuer un achat complet (de la sélection au paiement) sur les réseaux sociaux sans changer de plateforme ! L’internaute qui a vu un joli pull porté sur une photo publiée sur Instagram pourra en 2020, le commander en un clic. Aujourd’hui, Instagram Shopping, permet de faciliter les achats de votre audience. L’application vous propose d’identifier vos produits dans vos photos, vidéos et stories afin d’augmenter les opportunités de vendre. Très bientôt, grâce à Instagram Checkout, l’internaute pourra, après avoir cliqué sur l’article, effectuer son achat sans sortir de la plateforme sociale. Et hop, un nouveau pull et un nouveau client en un clic seulement !

D’autres plateformes ont adopté ce concept et y travaillent. Parmi elles, Pinterest avec sa fonctionnalité « Shop The Look », « Shoppable » par Snapchat, ou encore le très « millenials » TikTok.

Aujourd’hui, le social shopping représente déjà 30% des ventes en Chine, alors qu’en Europe, nous en sommes qu’à 2%… Un chiffre qui est destiné à évoluer fortement dans les prochaines années, on en est sûrs !

Les consommateurs, surexposés aux campagnes de marketing d’influence sont en recherche d’authenticité, de proximité et de transparence de la part des marques. C’est pourquoi les nano et micro-influenceurs vont connaître une montée en puissance durant 2020. En effet, malgré une communauté plus réduite, cette dernière est plus captive et engagée que celle des grands influenceurs. Les macro et méga-influenceurs subissent ce que l’on appelle : « l’influencer fatigue ». Malgré leur grosse communauté, leur taux d’engagement est plus faible est les internautes leur accorde moins de confiance (en cause les publications sponsorisées parfois difficiles à déceler). Les consommateurs font confiance aux autres consommateurs. C’est pourquoi les marques ont tout intérêt à se tourner vers des ambassadeurs très proches de leur communauté et qui parleront d’eux de façon authentique.

Un autre type d’influenceurs retient toute notre attention… Les influenceurs virtuels ! Ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’élan depuis quelques mois, semblent dépasser même les « vrais influenceurs ». Créés de toutes pièces par des agences de communication, des start-ups ou des marques, ces influenceurs fictifs se multiplient aux quatre coins du globe… Miquela Sousa alias @lilmiquela, première influenceuse virtuelle née en 2016, compte parmi les 25 personnalités les plus influentes sur le web avec ses quelques 1,8 millions d’abonnés sur Instagram (source Classement – Le Times). Véritables ambassadeurs de marques, ces influenceurs se montrent en situation réelle, avec des personnalités, faisant les boutiques ou encore en sortie avec leurs amis…

L’avantage de ces ambassadeurs créés de toutes pièces ? Les marques ont le contrôle total sur eux, contrairement aux vrais influenceurs en chair et en os. On leur fait dire ce que l’on veut dire, on les montre comme on veut les montrer et on est à l’abri de possibles dérapages pouvant nuire à l’image de l’entreprise !

Ce phénomène marketing renforce 3 dimensions : l’histoire et l’image de la marque mais aussi la relation qu’elle entretient avec sa communauté. Ils sont de vrais/faux porte-paroles des engagements et des valeurs de ces marques ! Alors que dire du paradoxe entre la montée en puissance de ces influenceurs virtuels et la recherche d’authenticité auprès des nano et micro-influenceurs ? Peut-être une génération cible différente…

La recherche d’information sur la toile évolue… Les recherches sont de plus en plus effectuées sur les réseaux sociaux qui prennent une place importante dans nos habitudes de consommation digitale. Les moteurs de recherche « en temps réel » sont des outils privilégiés par les marques pour collecter des informations sur leur e-réputation, mettre en place une veille beaucoup plus efficace ou encore trouver des thématiques tendances pour alimenter leur contenu éditorial. De plus en plus, les internautes utilisent la recherche vocale pour trouver ces informations. Elle représente aujourd’hui un phénomène en constante évolution d’où l’intérêt pour les entreprises d’adapter dès aujourd’hui son contenu à celle-ci !

On estime que 50% des recherches seront vocales en 2020. Google tend d’ailleurs à passer de moteur de recherche à « moteur de réponses ». En effet, lorsqu’il s’agit de recherche vocale, l’internaute a tendance à poser plutôt des questions pour trouver ses réponses. Cela influence donc la manière de créer et de penser son contenu pour espérer ressortir dans les premiers résultats lors d’une recherche vocale.

La position zéro késako ? En SEO, la position zéro désigne la position située au-dessus des résultats traditionnels, notamment devant le premier résultat naturel. Celle-ci permet à Google de répondre directement à une question posée par un internaute, le plus souvent lors d’une recherche vocale effectuée via un smartphone.

Néologisme contractant « physique » et « digital », le « phygital » désigne l’intégration de nouvelles technologies dans les magasins. Les entreprises investissent dans la digitalisation des points de vente pour s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation de leurs clients. La phygitalisation permet de créer des ponts entre le offline et le online et de générer de nouvelles expériences de marques auprès des consommateurs de plus en plus connectés. Les marques ont alors tout intérêt à ne pas rater ce nouveau tournant majeur qui définira sans doute l’avenir de leurs points de vente physiques. Les « vendeurs connectés » sont en quelque sorte des « vendeurs augmentés ». Grâce à l’apport technologique dont ils disposent ils sont de super experts de la marque, ils connaissent le profil de leurs clients, et vont pouvoir proposer des conseils, des produits et des services en adéquation avec les attentes de leurs clients.

La phygitalisation s’impose donc comme une composante essentielle du commerce actuel. Petites entreprises, commerces de proximité ? La phygitalisation peut être un moyen pour vous de vous démarquer !

Aujourd’hui, on assiste à une prise de conscience générale qui influence notre façon de consommer et de surfer sur le web. Un nouveau terme est d’ailleurs apparu : la « Consom’action ». Ce néologisme désigne l’idée que l’on peut consommer de manière responsable et dépenser son argent de manière citoyenne et non plus de façon consumériste. L’internaute « responsable » prête une attention particulière aux attributs sociaux, environnementaux et éthiques d’un produit. L’acte d’achat devient alors un moyen de défendre des idées et d’en faire ce que l’on peut quasiment appeler un acte politique.

En 2020, la tendance sera au « slowadvertising » : moins de publicités mais de plus de qualité pour mieux cibler les consommateurs en fonction de leurs besoins, goûts et attentes.

Les consommateurs sont à la recherche de marques engagées auprès de leurs abonnés et de leur clientèle ; des marques authentiques et transparentes avec leur communauté.

En 2020, comptez également parmi vos bonnes résolutions la réduction de votre empreinte carbone par le biais d’une meilleure utilisation du digital. Malgré la difficulté à atteindre ces objectifs, des petits gestes existent pour compenser ou réduire notre impact écologique. Par exemple, utilisez des alternatives aux moteurs de recherches standards : Ecosia, Qwant, Lilo ou bien triez et supprimer vos mails grâce à Cleanfox App. Ébène a d’ailleurs réussi grâce à cette dernière application à supprimer en 10 minutes environ 5000 mails et éviter l’émission d’environ 45kg de CO2 pour l’année 2020. Opération à renouveler !

En 2020, c’est l’année de la nouveauté, des changements mais aussi du paradoxe. Le tout est de trouver un équilibre entre stratégie digitale, marketing et environnementale !

Marine Di Franco

Créatrice de l'agence ébène. Communicante engagée, créative et passionnée.